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Forêts ou filles d'aujourd'hui !

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
Forêts ou filles d'aujourd'hui !
Pastiche de Femme d'autrefois de Lilasys

Elles n'avaient ni pot ni gueuse que n'atteint le statut de bellâtre,
Leur allure impétueuse se replie tel le chat de l'écume blanchâtre,
Cet hêtre ou perle la culture, du col entier qui tint et ment la voie lactée,
D'un début élégant de vers aux pieds bottés, est-ce le pin d'un taon aguiché.

Sur leur peau du lierre, sous la ligne des renards à la croûte entêtante,
Le roux carotte du lièvre retirait les baies et les airelles alléchantes,
Il musait se lassant des grasses de sang rouge du licou des vallées,
Qui servait au chasseur à vendre la tendresse de sa peau amochée.

Les sous venir des fermes d'aujourd'hui, attendent des peaux pas trop vieillies,
Des bouts à voir ou s'étale la prose des jeunes années qu'on envie,
Des femmes d'aujourd'hui, on recherche encore une petite chaleur,
Ces déesses aux visages de demain, ces reines aux grandes candeurs.

Sur les troncs rabougris, les traces de marcassins,
Font la pige aux troncs bien rosis des marques sur leurs seins,
Ces gravures indélébiles sont les traces du temps,
Tatouages de notre époque et de nouveaux printemps.

Pour un pastiche et sans que tu le veuilles,
De ton arbre, j'ai ramassé tes feuilles,
Tes feuilles remplies de vers aux multiples saveurs,

Pages remplies de mots, de maux et d'instants de bonheur.
 

lilasys

Maître Poète
#2
Forêts ou filles d'aujourd'hui !
Pastiche de Femme d'autrefois de Lilasys

Elles n'avaient ni pot ni gueuse que n'atteint le statut de bellâtre,
Leur allure impétueuse se replie tel le chat de l'écume blanchâtre,
Cet hêtre ou perle la culture, du col entier qui tint et ment la voie lactée,
D'un début élégant de vers aux pieds bottés, est-ce le pin d'un taon aguiché.


Sur leur peau du lierre, sous la ligne des renards à la croûte entêtante,
Le roux carotte du lièvre retirait les baies et les airelles alléchantes,
Il musait se lassant des grasses de sang rouge du licou des vallées,
Qui servait au chasseur à vendre la tendresse de sa peau amochée.


Les sous venir des fermes d'aujourd'hui, attendent des peaux pas trop vieillies,
Des bouts à voir ou s'étale la prose des jeunes années qu'on envie,
Des femmes d'aujourd'hui, on recherche encore une petite chaleur,
Ces déesses aux visages de demain, ces reines aux grandes candeurs.


Sur les troncs rabougris, les traces de marcassins,
Font la pige aux troncs bien rosis des marques sur leurs seins,
Ces gravures indélébiles sont les traces du temps,
Tatouages de notre époque et de nouveaux printemps.


Pour un pastiche et sans que tu le veuilles,
De ton arbre, j'ai ramassé tes feuilles,
Tes feuilles remplies de vers aux multiples saveurs,

Pages remplies de mots, de maux et d'instants de bonheur.
Oh tu l'as retrouvé ! C'est génial
Je peux lire l'original?
Gros bisous
Disney-devoile-une-selection-de-cadeaux-magiques-pour-Noel-01-960x387.jpg
 
Dernière édition:

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#4
L'original :

Femmes d'autrefois !!!

Elles avaient cette peau laiteuse, le teint d'une statue d'albâtre
Leur chevelure mise en plis sous un chapeau aux plumes verdâtres
Ce charme de perles de culture, ce collier d'un tintement à peine voilé
Du bout de leurs gants jusqu'aux pieds chaussés d'escarpins aux talons aiguisés


Sur leurs paupières soulignées d'un liner leurs regards envoûtant
D'un rouge carmin leurs lèvres attiraient les baisers de l'amant
Elles s'amusaient laissant des traces de rouge sur le cou de ces valets
Ceux qui les chaussaient de tendres caresses au bout de leurs pieds


Le souvenir des femmes d'autrefois, restent des photos bien jaunies
Ces boudoirs où les pétales de roses fanées écrasées de pas de vie
Dans le suaire des nuages se dessinent toutes ces années de splendeur
Ces célestes qui sont le rivage fait de veines de sang encreur


Cœurs de femmes posés en médaillon au creux de mes seins
Ces aïeules sculpturales qui sont un défi, mon écrin
Je pose mon regard dans les leurs, je vis ce passé
Lueurs de vie qui ne s'enfuiront jamais de mon âme pansée...


LILASYS ...